Sur les externalités positives. C’est le seul moyen que les économistes aient trouvé pour justifier d’une rémunération probable/possible de l’économie de la culture (sur l’exemple du star-système et de l’économie matérielle), mais ce n’est pas vraiment l’idéal pour les artistes. Le système actuel contraint les auteurs à publier gratuitement pour gagner en notoriété, mais ce n’est pas une fatalité avec le Partage Marchand.
Sur ItuneStore, ce n’est pas de l’économie numérique dans le double sens que 1/elle n’est pas basée sur un partage démocratique (liberté, équité). 2/elle exploite une intermédiation inutile avec le Net en P2P. L’existence d’un piratage de masse montre que ce modèle ne convient pas, car il utilise les mêmes principes que pour l’économie classique des biens à cout marginal non nul (revenu proportionnel au nombre d’exemplaires vendu).
En économie l’échange/partage n’est réalisé que s’il y a gain mutuel (Cela doit être du Ricardo si je ne me trompe pas!)…et 99% de l’économie numérique qui serait possible n’est pas réalisée car les conditions sont inéquitables (Droit d’Auteur ou piratage).
Bien comprendre que l’économie capitaliste classique implique entreprise, salariat, capital, travail mécanique, croissance énergie-vor, spéculation et intermédiaires tandis que l’économie numérique implique relations de Personne à personne, artisanat, création culturelle (impossible par des robots), partage, croissance non énergivore, spéculation impossible.
C’est passer à l’économie de la connaissance; secteur “quaternaire”, mais qui n’a pas grand chose à voir avec l’optimisation de l’utilisation de sa voiture ou de son aspirateur.
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Par : Laurent Fournier
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